Le « se » en espagnol et ses difficultés en anglais

Utilisation de se en espagnol et des équivalents en anglais
  Lorsque je suis arrivée aux États-Unis, ma première priorité était d’apprendre l’anglais, et l’une de mes premières curiosités, parmi d’autres, était de savoir comment dire le « se » espagnol dans cette langue que j’étais en train d’acquérir. J’ai posé la question à mon professeur d’anglais langue seconde (ESL) et elle m’a répondu calmement : « they ».

Mais comment font-ils si le « se » ne se réfère à personne en particulier ? Oui, j’ai peu à peu compris qu’il s’agissait de they, parmi d’autres formes utilisées en anglais pour d’autres fonctions de « se ». Continuer la lecture de « Le « se » en espagnol et ses difficultés en anglais »

L’imparfait du passé : un défi pour les apprenants d’anglais

L’imparfait en espagnol peut être compliqué pour les anglophones, car il n’a pas d’équivalent parfait en anglais. Alors que l’anglais utilise « used to » ou « was/were + verbe -ing » pour exprimer les actions passées, l’espagnol utilise un temps spécifique avec des conjugaisons uniques.

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Le genre des noms en espagnol

Genre des noms en espagnol.Connaître le genre des noms en espagnol est compliqué pour les anglophones. Je me souviens d’une amie qui m’a raconté que lorsqu’elle a commencé à étudier l’espagnol à l’université, elle a décidé de ne pas poursuivre dans cette matière parce qu’elle ne comprendrait jamais comment un crayon pourrait être masculin et un stylo féminin si les deux objets servent à écrire et ont plus ou moins la même forme allongée. Bon raisonnement, mais comme je le dis toujours à mes étudiants, les langues ne sont pas une science exacte où deux et deux font quatre. Continuer la lecture de « Le genre des noms en espagnol »

Le subjonctif : comparaison entre l’espagnol et l’anglais

Subjonctif espagnol introduit par « ojalá ».Introduction au subjonctif

Le subjonctif en espagnol est un aspect fondamental de la grammaire espagnole et joue un rôle crucial dans l’expression des états émotionnels, des désirs, des doutes et des situations hypothétiques. Contrairement à l’indicatif, qui est utilisé pour énoncer des faits et des réalités concrètes, le subjonctif permet de communiquer l’incertitude, les désirs ou les conditions non remplies. Il est essentiel de comprendre l’utilisation du subjonctif pour maîtriser la langue espagnole, car son application correcte améliore considérablement la communication et la compréhension culturelle. Continuer la lecture de « Le subjonctif : comparaison entre l’espagnol et l’anglais »

L’espagnol aux États-Unis

Les accents supplémentaires et manquants

Cette idée m’est venue aux États-Unis, où nous parlons l’espagnol avec différents accents, et où nous l « écrivons parfois sans accents. Où nous devons parfois nous demander si ce que nous disons à notre manière est correct pour les autres et s’ils ne le comprendront qu » à moitié, au mieux, ou simplement de manière déformée. C’est ce qui se passe avec notre langue espagnole aux États-Unis. Continuer la lecture de « L’espagnol aux États-Unis »

Bombes ou papayes au choix

Entre les deux versions, vous choisissez

Fruta bomba à Cuba, papaye dans d'autres pays

Connue à Cuba sous le nom deconnue à Cuba sous le nom de fruta bomba, elle est appelée lechosa au Venezuela et papaye Mexique et d’autres pays. Et quel petit mot que ce dernier. Il vous fait rougirLes Cubains qui l’entendent, sans oser la répéter en public, peuvent sourire à tout Cubain ou Cubaine qui l’entend. Mais alors, fruit de la bombe ou papaye ?

Les enfants peuvent être terribles, même à l’école maternelle. Et c’est ce qu’a fait l’un d’entre eux, un petit Cubain d’ailleurs, lorsqu’il a vu un petit requin mammifère sortir du corps de sa mère dans une vidéo projetée en classe. Les rires ne se sont pas fait attendre et le petit mot papaye a résonné là-bas. Il s’avère que même les Mexicains, pour qui le mot papaye n’a rien de malveillant, ont ri en complicité, faisant référence en espagnol au fruit bien connu. Ce fut un de ces moments de colère pour l’enseignante, qui dut leur rappeler qu’on peut être différent, parler différemment et qu’il n’y a rien de mal à cela. Et c’est tout.

Le fantôme du fruit de la bombe ou de la papaye réapparaît

Le petit fantôme de la bombe fruitée ou de la papaye est réapparu. Un autre jour, alors que les enfants discutaient d’un sujet très sérieux devant leurs parents venus observer l’évolution de leur expression orale, ils changèrent soudain de sujet pour parler de fruits. « Et pourquoi la pomme pourrit-elle ? demanda l’un d’eux. Une fille a répondu que cela pouvait se produire après plusieurs jours de cueillette et que des vers pouvaient même apparaître.

« Je n’aime pas les pommes, mais j’aime le fruit du dragon. fruit du dragon », dit un autre, rejoint par le petit Cubain qui dit que son fruit préféré est la bombe. « Fruta bomba, qu’est-ce que c’est ? » ont demandé deux ou trois personnes en même temps, et même certains membres de ma famille m’ont regardé d’un air intrigué. Quel mot ! J’ai dû réexpliquer qu « à Cuba, on appelle la papaye “fruta bomba”, et le petit Cubain : “Et pourquoi on ne dit pas papaye à Cuba ?” Eh bien, parce que nous sommes tous différents et que notre vocabulaire l’est aussi, et continuons à parler de ce dont nous parlions, qui n » était pas exactement un fruit, ai-je dû lui expliquer. Voyons, continuons. « Je suis responsable si j’aide mes amis en maths… », et la discussion est repartie de plus belle, sur des chemins plus sûrs pour moi.