L’espagnol aux États-Unis

Cet article est également disponible en : Anglais Espagnol Portugais - du Brésil

Les accents supplémentaires et manquants

Cette idée m’est venue aux États-Unis, où nous parlons l’espagnol avec différents accents, et où nous l « écrivons parfois sans accents. Où nous devons parfois nous demander si ce que nous disons à notre manière est correct pour les autres et s’ils ne le comprendront qu » à moitié, au mieux, ou simplement de manière déformée. C’est ce qui se passe avec notre langue espagnole aux États-Unis.

Mon expérience de l’espagnol aux États-Unis

Mon expérience est celle d’un Cubain dans une école primaire, entouré d’enfants, de parents et d’enseignants originaires de différentes parties du monde latino-américain et américain. Les accents et les idiomes de chacun me donnent chaque jour les exemples qui figurent ici. Parfois, ils nous ont fait rire, s’étonner de la confusion ou se fâcher contre les enfants qui utilisent leurs « gros mots » comme une arme pour se distinguer dans le groupe. Il y a un peu de tout comme dans une apothicairerie !

Ainsi, il m’arrive souvent de demander à mes collègues de travail si ce que j’ai dit est dit de cette manière dans leur pays d’origine, et je m’entends alors expliquer comment cela se dit à Cuba.. Ce n’est pas vraiment qu’on me l’ait demandé, mais je ne peux pas m’en empêcher, tout comme je ne peux pas nier que je me sens parfois limité dans mon discours.

Expressions cubaines qui m’ont fait réfléchir

Cette confrontation quotidienne avec ce que je dis et comment je dois le dire m’a amené à me demander : pourquoi à Cuba dit-on « melon de agua », « parquear » et « cake de cumpleaños » et non pas pastèque, parquear ou gâteau d’anniversaire ? Est-ce dû à notre proximité géographique avec les États-Unis ? Est-ce un vestige de l’époque où les États-Unis étaient présents à Cuba au début du siècle ?

Nous sommes en fait proches, mais les relations entre les deux pays ne sont pas les meilleures depuis longtemps, c’est le moins que l’on puisse dire. Les Anglais n’ont plus beaucoup d’influence depuis au moins soixante ans. Mais alors, d’où viennent le melon d’eau, le parking et le gâteau d’anniversaire ? C’est pourquoi je me demande si l’espagnol de Cuba n’est pas plus influencé par l’anglais des États-Unis que nous ne l’imaginons. C’est peut-être le cas. Mais je n’en suis pas sûr.

J’ai encore beaucoup de questions et je ne sais pas si je pourrai y répondre. J’espère que ce blog m’aidera à réfléchir, à entendre d’autres expériences et à partager des idées. Voilà, c’est tout.

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Auteur : Aurora

I was born in Cuba where I studied French Literature at the University of Havana. I worked as a French teacher at the French Alliance in Havana, and later in Las Vegas where I live now. After a master's in education at UNLV, I started working as a teacher and now I work in a bilingual school where students learn English and Spanish at the same time. I speak and write in Spanish, French and English.

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